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Après avoir lu « Vénus en Ré » et « Convergences »,
j’avoue que ma curiosité a été éveillée ; deux thrillers si riches, si
denses, surtout « Convergences », j’ai voulu en savoir un peu plus
sur l’auteur, ses influences, sa façon de travailler. Voici l’interview que
Christine Brunet a eu la gentillesse de m’accorder en exclusivité.
1. Ma première question
concerne vos influences littéraires, les œuvres ou auteurs qui vous ont
marquée, les livres qui vous suivent.
Aucun livre ne me
« suit » mais je dois dire que j’ai des auteurs incontournables, sans
doute de ceux que les lecteurs considèrent aujourd’hui comme
« dépassés ». Ce sont des écrivains qui ont façonné mon imaginaire,
dont j’ai lu et relu les écrits et qui ont su m’emporter dans leur univers
: Jules Verne, Alexandre Dumas, Maurice Leblanc… Dostoïevski, Proust, L’Abbé
Prévost, Molière, Hugo et j’en passe.
2. Quand vous étiez enfant,
lisiez-vous ou écriviez-vous ?
J’ai appris à lire très
tôt, « seule », pour pouvoir vivre en direct les aventures de…
Oui-Oui… Ben oui… Extraordinaire personnage pour un enfant : courageux,
aventureux, honnête… Ensuite je ne me suis plus jamais arrêtée. La lecture est
un aspect incontournable de ma vie. Quant à écrire, non… Comment se mesurer à de
tels auteurs ? Impossible. J’ai sauté le pas alors que j’habitais en
Grande-Bretagne et seulement parce que je m’ennuyais. Je ne pensais pas
partager un jour mes élucubrations avec des lecteurs.
3. J’ai lu dans votre
biographie que vous avez une soif d’apprendre. Comment cette soif se
manifeste-t-elle dans votre travail d’écrivain ?
Pour moi, un roman
policier, un thriller, un sf n’est crédible que lorsqu’il colle à la réalité.
La base est donc la documentation. J’apprends à chaque roman, je rencontre des
tas de spécialistes, je découvre, je me documente, je voyage…
Passionnant !!! Je sais à présent crocheter une serrure (ça peut servir),
reconnaître les différents insectes nécrophages, ou des dépôts sédimentaires.
Je suis incollable sur la Main rouge ou les Vorys, sur les rayonnements alpha
ou gamma… Tout ce travail est un enrichissement personnel incroyable que je
tente de partager avec mes lecteurs.
4. En général, combien de
temps vous faut-il pour écrire un roman ? Et pour
« Convergences », plus longtemps que les autres ? Combien de
temps de préparation avant de passer à l’écriture proprement dite ?
Tout dépend du temps de
documentation… On va dire de 6 mois pour Non nobis domine (j’habitais sur place
et la documentation était historique donc plus facile d’accès) à 3,5 ans pour
E16 ou même Poker menteur. Pour Convergences ? Un peu plus de deux ans…
Mais il n’y a jamais de préparation à l’écriture : dès que j’ai le point
de départ, les scènes tournent dans ma tête et lorsque la documentation sur
l’instant que j’ai imaginé est parfaite, j’écris la scène et ainsi de suite. Je
ne connais pas la fin de mes romans au début de mon écriture : je ne
travaille pas sur scenario. J’ai besoin d’être également tenue en haleine, de
frémir, de ressentir sur le coup les émotions qui secouent mes personnages. En
fait comme j’imagine une enquête, je la fais au fur et à mesure grâce aux
indices qui tombent, aux hypothèses lancées par mes héros, etc.
5. Votre organisation :
avez-vous un moment défini dans la journée ou dans la semaine où vous écrivez
pour vos romans ?
JAMAIS : je ne peux
pas écrire sous la contrainte. Si je m’oblige, c’est mauvais. Par ailleurs,
imaginer une scène, un dialogue, une rencontre me prend parfois plusieurs
jours… des jours durant lesquels les images me hantent, m’agacent, me
perturbent… mais durant lesquels je n’écris rien. Lorsque la scène est
« prête », qu’il y a tout (les couleurs, les odeurs, certaines
réparties, les sensations) je l’écris d’une seule traite, la tête dans le
guidon, avec frénésie… Ce n’est que lorsque cette étape est terminée que je
laisse mon imagination poursuivre son travail…
6. Les lieux décrits dans vos
deux derniers romans sont très précis, avec carte et plans à l’appui. Vous
rendez-vous sur place ou vous documentez-vous à partir de guides ou sur
internet ?
Je vais toujours dans les
endroits que je décris. Parfois, j’y suis allée plusieurs années auparavant,
parfois juste avant l’écriture. Mais impossible de décrire un site, une maison,
un pays via maps google ! J’ai besoin de faire passer les odeurs, les impressions
ressenties sur place… C’est cela qui va participer à l’ambiance, qui crée le
suspense et fait voyager le lecteur… Les odeurs sur l’Île de Ré sont très
différentes de celles des collines provençales, par exemple. Londres et paris
ne se vivent pas de la même façon. Comment faire ressentir la jungle birmane
aux lecteurs si on n’y est jamais allé ?
7. Les parties techniques sont
particulièrement précises et réalistes. J’imagine que vous menez des
investigations en amont : comment procédez-vous ?
Je vais voir des
spécialistes, je les écoute, je regarde, je prends des notes. Parfois, comme
dans Nid de vipères ou dans mon prochain bouquin, HX13, j’utilise les
recherches de mes contacts et je les amène sur un terrain plus
« futuriste » mais en gardant le côté plausible, toujours.
8. Venons-en maintenant à
votre personnage principal Gwen Saint-Cyrq. J’avoue qu’elle me fait penser, par
son look et par son comportement à l’héroïne de Stieg Larsson Lisbeth Salander.
Qu’en pensez-vous ? Avez-vous lu Millenium ?
Vous allez sans doute
hurler, mais je n’ai pas lu Millenium ! Impossible d’accrocher… Mais mes
lecteurs m’ont en effet parlé de cette héroïne décalée.
En fait, pour Gwen, je
cherchais un look atypique sans le trouver. Et puis, j’ai été opérée de la
main : lorsque j’ai vu mon infirmière à domicile, ce fut une
révélation ! Un look très atypique… Celui que je cherchais !!! En
fait, je m’inspire de personnages vrais pour créer mes personnages… A part
Axelle qui est le résultat d’un mix.
9. Comment avez-vous choisi le
patronyme de Gwen ? Saint-Cyrq => SIRC : la ressemblance des deux
mots est-elle un hasard ?
Gwen ? C’est le prénom
de l’une de mes lectrices/consultante. Saint-Cyrq ? Une invention. Le
SIRC : j’ai associé des initiales de façon « sexy » pour
exprimer en 4 lettres le champ d’action d’une entité de police. Un hasard, pour
cette homonymie.
10. Raconterez-vous
un jour les circonstances de la mort de Jerôme Signac ? En ferez-vous un
roman dont l’action se situerait deux ou trois ans avant
« Convergences » ?
Très possible, oui. Pour
l’instant, je travaille sur un 3e opus avec Gwen qui s’intitulera… « Gwen,
Adieu… ». Mon prochain thriller, HX13, met en scène plusieurs années après
« Poker menteur » et « Vénus en Ré » mes anciens héros
(Axelle de Montfermy et Sean Sheridan) et Gwen avec Signac… Très amusant de
confronter deux univers.
11. Je sais que
vous êtes également rédactrice en chef de la revue littéraire « Les petits
papiers de Chloé ». Comment cette collaboration s’est mise en place ?
Pouvez-vous nous parler un peu de cette revue : quel genre de livres y
sont chroniqués ? Quelles sont les infos, les rubriques qui la
composent ?
En fait, mon premier roman,
Nid de vipères, a été édité par les Editions Chloé des Lys (CDL). Il s’agit
d’un éditeur belge à compte d’éditeur, mais un éditeur très particulier
puisqu’il ne fonctionne qu’avec une équipe de bénévoles (c’est une ASBL). Dans
le même temps et à une semaine d’intervalle, mon second thriller, Dégâts
collatéraux, a été accepté par un éditeur français à compte d’édition également,
plus important que CDL. J’étais diffusée et distribuée partout en France par De
Borée. Je commençais à avoir une bonne vision de l’univers de l’édition, de la
promo, etc.
A l’époque (2011), pour ma
promo, j’avais créé deux blogs en plus de mon site, l’un d’eux dédié
exclusivement aux auteurs de Chloé des Lys. Je n’y croyais pas mais ça a
marché. Un jour, l’une des bénévoles de CDL a jeté l’éponge : il faut dire
que son travail (promo des auteurs) demandait du temps et que certains auteurs,
très désagréables, l’injuriaient, la harcelaient… Le boss de CDL m’a demandé si
je ne voulais pas reprendre le flambeau. Par reconnaissance, j’ai accepté. Puis
Bob Boutique, le patron d’Actu-tv m’a demandé de présenter l’émission… J’ai
trouvé ça marrant, j’ai accepté. Puis le boss m’a demandé de reprendre le
concept de magazine qui avait capoté quelques années plus tôt… Je ne pensais
pas que ça prendrait beaucoup de temps… J’ai accepté mais le temps n’étant pas
extensible, j’ai fermé l’un de mes blogs, passion créatrice, pour ne garder que
celui dédié aux auteurs CDL. J’ai réuni autour de moi des auteurs fiables, on a
trouvé un visuel, un titre. Certains des collaborateurs sont partis depuis mais
le noyau dur reste fidèle et nous avançons sans nous créer de pression.
Nous y chroniquons des
livres « coup de cœur » mais attention, des ouvrages d’auteurs
inconnus ou peu connus : les auteurs connus n’ont pas besoin de plus de
pub. Aujourd’hui, il y a un tas d’auteurs de talent qui ne parviennent pas à
percer mais qui ont été remarqués par des structures comme CDL. « Le blog
aloys », « Les petits papiers de Chloé », Actu-tv, autant de
structures qui sont là pour leur rendre hommage.
Que contient notre
revue ? Une bande dessinée (Bob le Belge), depuis le dernier n°, un manga
créé par une jeune fille de 15 ans. Nous y publions les textes gagnants des
concours que j’organise sur le blog aloys, vous savez, celui dédié aux auteurs
CDL. Nous parlons également édition, etc. Il y a des rubriques qui, tout en
suivant un thème, abordent un aspect culturel ou un mouvement d’humeur.
12. Vous êtes
également directrice de Chloé des Lys Collection : en quoi cela
consiste-t-il ? Quelles sont les répercussions de votre travail d’éditrice
sur votre activité de romancière ? Je pense surtout au temps passé pour
l’un et pour l’autre.
Les Editions Chloé des Lys
évoluent en permanence. Nous avons plus de 450 auteurs au catalogue. Certains
vendent peu (poésie, autobiographie, essais…), d’autres vendent beaucoup.
Collection a été mis en place pour cette dernière catégorie d’auteurs. La
qualité du livre est différente, le prix couverture également. Les livraisons
pour les dédicaces sont plus rapides.
Mais il est vrai que toutes
ces occupations grignotent sur mon temps d’écriture. Lorsque j’ai besoin
d’écrire, lorsque je suis en dédicaces, lorsque je pars en documentation ou en
voyage, je ne m’occupe pas des auteurs CDL. A contrario, je suis toujours là en
cas de coup dur : pour moi, CDL est un éditeur atypique, proche de ses
auteurs, qui sait les prendre par la main et les accompagner tout au long du
processus d’édition puis au-delà. Pour l’instant, j’arrive à tout gérer. Le
jour où je ne le pourrai plus, on verra.
Merci beaucoup pour cet interview et pour votre implication auprès des
auteurs ! |
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A l'occasion de la sortie de Vénus en Ré, l'interview d'ACTU-TV signé Bob Boutique |
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Avec « Vénus en Ré », c'est un huitième thriller que tu lances sur le marché du polar ! Bon sang, ça commence à compter… Ton nom devient familier et pas seulement en France. En Belgique aussi où beaucoup s’étonnent de constater que tu es en fait la présentatrice d’ACTU-tv ?
Disons que j'ai surtout la chance incroyable d'avoir de supers lecteurs qui aiment ma prose et mes héros ! Je ne les remercierai jamais assez !
Pourquoi as-tu publié ces romans chez trois éditeurs différents ?
Trois ? Non, désormais plus que deux puisque De Pierregord a fait faillite.
Mais là encore, j’ai eu de la chance puisque Chloé des Lys a accepté de reprendre dans un seul volume les deux titres qu'ils m'avaient édités : Dégâts Collatéraux et Le dragon bleu.
OK, deux éditeurs alors ?
Oui, Nid de vipères, Dégâts Collatéraux, Le dragon bleu et E16 chez Chloé…
dont tu es devenue entre-temps l’une des administratrices ?
Exact, et les Éditions Gascogne pour les quatre titres suivants : Non nobis domine, Poker menteur, Convergences et le petit dernier qui sort dès demain dans les bacs, 12 décembre 2016, Vénus en Ré.
Pourquoi es-tu passée chez Gascogne ?
Parce que Chloé, qui est une asbl, n’a pas les moyens d’assurer la diffusion et la distribution de ses livres. Or il faut être réaliste, un titre non diffusé a peu de chances d'être remarqué par les libraires. Jean-Paul Lafont, le patron des Editions Gascogne a opté pour une diffusion/distribution de ses ouvrages même si cela veut dire "beaucoup de retours".
Et quelques déboires comme il nous l’a expliqué dans l’émission ACTU-tv de novembre ?
Oui, la faillite du premier diffuseur/distributeur de France avec qui il travaillait. Il a subi une grosse perte financière mais c’est un battant, un vrai passionné : il continue et grâce à lui, mes livres sont en librairie.
Deux éditeurs passionnés ?
Tout à fait, proches de leurs auteurs et à l'écoute : que demander de plus ? D'ailleurs, je dirais plus : deux équipes de passionnés au service de leurs auteurs.
Dans tes thrillers il y a un fil rouge qui est la commissaire Axelle de Montfermy et sa famille pour le moins tourmentée. Mais depuis deux titres, tu as introduit une nouvelle héroïne Gwen, pourquoi ?
Il faut se renouveler. Il faut surprendre le lecteur, l'amener ailleurs avec un nouveau rythme. Ce nouveau personnage est très différent, c’est une légiste décalée, atypique… Mes lecteurs ont eu un peu de mal à l’accepter (remplacer Aloys, pas simple) mais les retours sont positifs, tant mieux.
Décalée ? C’est le moins qu’on puisse dire. Elle ressemble à une punk, pleine de piercings, de tatouages et de mystères….
Punk ? Son look est certes décalé mais pas punk… Peu importe. En fait, dans le prochain thriller, elles enquêteront même ensemble... Ah là là... Que la vie d'un auteur est compliquée lorsqu'on vit 24h/24h avec des personnages qu’on n’a pas envie de quitter mais qu’il faut quand même renouveler !
Bon, ces héroïnes sont très différentes physiquement, je te l’accorde. Mais pour le reste, je les trouve toutes deux aussi noires et torturées ? Je me demande parfois si tu n’es pas toi-même noire et torturée ?
Boff… Je doute comme tous les auteurs, je suppose, mais je ne suis ni torturée ni "noire". Le thriller correspond à un rythme de lecture que j'aime. Et puisque tu m’as lue, reconnais que je ne décris pas, ou très peu, de scènes gores, sanglantes ou ultra violentes… même si dans mes livres, les cadavres sont légions. Mais ça, c’est la signature du genre !
Alors j’ai dû lire une autre Christine Brunet car je trouve, au contraire, que tes livres sont remplis de scènes sanglantes et barbares. Mais soit…
Ton univers d’écrivain est beaucoup moins noir que le mien, voilà pourquoi tu ressens ce décalage : tes héros sont moins torturés mais on ne peut pas dire que tu oublies de semer des cadavres en chemin : ton « Bouledogue » ne fait pas dans la dentelle et Lieve est du genre "je fonce et je réfléchis après" !
Autre chose : dans ton œuvre, tous les mecs sans exception sont des seconds couteaux, souvent des bouchers ou des summums d'hypocrisie et du mensonge. Et lorsqu'ils se trouvent du bon côté de la barrière légale, ils sont souvent lâches ou quasi minables ! Je me sens tout petit, tout petit devant toi ?
Pas d'accord. Mes héros masculins sont essentiels au processus de l'enquête. Ils évoluent. Gwen vit dans le mensonge face à un Signac plus "cash". Mais il est vrai que le couple Axelle/Sheridan est, du moins dans les premières enquêtes, dans le schéma que tu décris. Pourtant, tout cela est appelé à basculer... Rien n'est figé et c'est ce qui apporte de l'humain à mes personnages. Et puis, voyons les choses en face : le mensonge, la mesquinerie et l'hypocrisie font partie de la nature de l'Homme, non ?
On est quand même très loin de « La petite maison dans la prairie » ? Re-soit.
Pas vraiment le même genre littéraire, tu en conviendras…
Es-tu féministe ? Pourrais-tu rejoindre les Femen ?
Absolument pas, je ne suis pas féministe : je crois qu'une femme doit pouvoir s'épanouir autant qu'un homme. Elle doit avoir les mêmes libertés. Pas toujours le cas dans nos sociétés évoluées... Et ça, ça m'agace. Mais passer dans l'extrême avec les Femen, non. Il y a d'autres façons de se démarquer et de gagner notre place dans la société, tu ne crois pas ?
Autre observation, vraie ou fausse, tes bouquins ne sont jamais politiques et ne parlent pas ou n’évoquent jamais de grands principes : philo, religion, idéologies… C’est voulu ou ne t’intéresses-tu qu'au scénario policier ?
J'ai des idées politiques arrêtées et je suis capable de me battre pour elles MAIS pas question de placer mes enquêtes à ce niveau. Les lecteurs ont besoin de déconnecter en se plongeant dans une enquête policière : la politique est partout dans la vie quotidienne, alors exit de la vie fictionnelle de mes héros. Aucun intérêt pour développer un mystère, pour faire frémir les lecteurs, pour les faire rêver. Toi, la politique, ça te fait rêver ?
Joker.
Tu es une grande voyageuse, je pense que tu as parcouru presque tous les continents et pourtant à quelques rares exceptions près, tes histoires se confinent à la France ? Why ?
Lorsque j'écris, je ne sais jamais où mes héros vont m'entraîner. Nid de vipères propose un voyage entre Hong Kong, Malte, Hawaii, etc., Dégâts collatéraux (la réédition) amène Axelle à Naples, E16 se déroule à Londres…
Mais il est vrai que sur les enquêtes suivantes, mes héros n’ont plus voyagé sauf dans ce nouveau thriller, Vénus en Ré, où ils refont leurs valises. L’affaire propulse Gwen en Sierra Leone. Je reviens à l’instant d'Ethiopie et j'ai découvert à Lalibela le point de départ d'un autre thriller avec Gwen...
Ceci dit, le voyage doit être pertinent, aller de soi. Si mes personnages restent en France, c'est que le processus de l'enquête ne leur a pas permis de s'expatrier. Le voyage pour le voyage, aucun intérêt (sauf pour moi).
L’Éthiopie, les femmes plateaux, les tignasses crépues, le Simien… voilà une autre enquête que je manquerai à aucun prix… après avoir lu Vénus en Ré, of course.
Pas pour tout de suite en librairie : l’année prochaine, Axelle revient et le voyage sera bien différent puisqu’il s’agit d’un thriller SF…
Bob Boutique
www.bob-boutique.com
www.actu-tv.net |
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Une chronique dans Chouette Magazine ! |
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Quelques précisions...
Née dans le sud de la France, elle passe toute son enfance à Aubagne, patrie de Marcel Pagnol. Passionnée de langues, elle effectue ses années de lycée à Marseille et passe un baccalauréat littéraire, spécialisation russe. Elle poursuit alors des études linguistiques poussées qui l'amènent à Prague, à l'université Charles où elle perfectionne son tchèque puis... au Caire où elle tente d'apprivoiser la langue arabe.
Elle part en Bourgogne puis en Grande-Bretagne. C'est à Preston qu'elle commence à écrire, d'abord des récits de science-fiction puis des romans d'aventure. Enfin, elle s'essaie au roman policier et aux thrillers. Après un détour de quelques années en Auvergne, en plein cœur des Combrailles, elle retrouve Marseille et sa Provence natale.
De ses années de classes préparatoires, elle garde un goût très prononcé pour la littérature dite "classique" et une soif d'apprendre qui la conduit aux quatre coins du monde à la rencontre de la différence. De Madagascar au Ladakh, du delta de l'Orénoque au Gobi... elle exerce son esprit critique et son sens du partage.
Aujourd'hui rédactrice en chef de la revue littéraire "Les petits papiers de Chloé" initiée par les Editions Chloé des lys et nouvelle collaboratrice de l'éditeur belge, elle poursuit sans relâche son travail d'écriture. Elle est également la présentatrice d'ACTU TV, une émission mensuelle à voir et à revoir sur www.bandbsa.be/contes.htm et Actu-TV.net. Elle est également directrice de Chloé des lys Collection.
Son premier polar, Nid de vipères, est édité sous format papier en Belgique le 27 avril 2011, aux Editions Chloé des Lys et sous format e-book depuis janvier 2013 (sur le site de l'éditeur). Réédité début 2014 en Collection.
Le second, Dégâts collatéraux, est paru le 06 mai 2011, aux Editions du Pierregord, France.
Le troisième, Le Dragon bleu, est également édité par les Éditions du Pierregord le 06 janvier 2012.
Ces deux romans sont désormais réédités en un seul volume sous le titre "Dégâts collatéraux" chez Chloé des Lys Collection (septembre 2015). Edition en e-book fin du 1er semestre 2016.
E16, le quatrième, a été référencé de 10 décembre 2012 aux Éditions Chloé des lys. Une nouveauté : cet opus sera édité en format numérique chez Chloé des Lys fin 2014. Réédité en Collection fin 2014.
Non Nobis Domine est édité aux Éditions Gascogne depuis le 1er mai 2013 en petit format puis fin 2014 en grand format.
Poker menteur, le tout dernier opus avec ses héros dans les bacs le 04 avril 2014. Éditions Gascogne
Convergences, est sorti dans les bacs le 2 oct. 2015 aux Éditions Gascogne.
Une nouvelle a été éditée en mai 2011, aux Éditions Chloé des Lys, dans le cadre d'un recueil collectif élaboré pour "la Fureur de lire"... Le titre du recueil ? Quand tout bascule... Le titre de la nouvelle ? Amour éternel...
Elle est à la tête d'un blog littéraire :
=> aloys (www.aloys.me), blog de tous les auteurs des Éditions Chloé des lys qui a fusionné avec le blog passion créatrice.
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Les petits papiers de Chloé |
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"Les petits papiers de Chloé", Ed. Chloé des lys
La naissance d'une revue n'est pas une mince affaire mais une grande aventure que je partage avec neuf équipiers ultra motivés et très créatifs.
Que sont "les petits papiers de Chloé" ?
Un espace convivial, parfois surprenant, souvent drôle qui dévoile des talents, des approches et des univers différents. Chaque numéro, reflet d'une saison, est construit autour d'un thème, d'une phrase lancée à la fin du numéro précédent pour être rattrapée, exploitée, appropriée par des auteurs avides de mots : quelques mots qui lient des textes en prose ou en vers, des compositions artistiques, une BD et des jeux...
Exercices de style, impertinence quelque fois, amusement souvent, découverte toujours...
En vente sous format papier via chloe.deslys@scarlet.be au prix de 5€, sous format e-book, 2,5€.
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Une nouvelle parue en recueil collectif |
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Amour éternel...
Une nouvelle parue dans le recueil collectif "Quant tout bascule !" aux Editions Chloé des lys, ©2011
ISBN : 978-2-87459-582-0
Publication dans le cadre de La Fureur de lire...
Disponible ! sur le site officiel de Chloé des lys ou en commande via le formulaire contact de ce site !
Il reposa son verre de whisky, préoccupé. Il pensait trouver son amie dans un état de profonde dépression, mais il n’en avait rien été. Heureuse de le revoir, elle s’était jetée à son cou, l’avait embrassé avec sensualité avant de l’entraîner dans la chambre à coucher. Fatigué, il s’était maladroitement esquivé en bredouillant de vagues mots d’excuses. Il avait quitté la tentatrice puis la maison pour s’aérer dans le jardinet. Elle était revenue vers lui, l’air contrit, s’était excusée en protestant une solitude pesante puis l’avait gentiment ramené dans le salon. Elle lui avait servi un alcool et, assise tranquillement sur le divan, l'observait tendrement.
Ses pensées s’étiolaient au fil des gorgées. Son corps s’engourdissait. Il tenta de se retenir au dossier d’une chaise, échoua et s’effondra sans connaissance sur la moquette grise.
Une salle bétonnée et vide. Il était allongé nu sur une table froide et dure. Il tenta de bouger, sans succès : bras et jambes pris dans des anneaux fixés aux montants, il était également bâillonné. Il tendit l’oreille : pas un bruit. Puis il pensa à son amie, subitement devenue folle… Il avait été aveugle… aveuglé par le passé, d'anciens sentiments disparus au fil des années et de l’éloignement… Pourtant, il aurait dû comprendre (...)
La suite ???
Dans le recueil Quand tout bascule !
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e Brunet, nouvelle administratrice |
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Un interview mené par Florence Langlais, rédactrice en chef pour le n° 65 de juillet. Un grand merci à elle et à notre maire et directeur de publication, Lionel Muller. |
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Un double article signé Patrick Dubois dans le n°331 de La revue Indépendante, revue créée par Georges Sand en 1841 ! Un grand merci à la revue et au journaliste ! |
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Un article pour Nid de vipères le 1er septembre dans LES HEBDOS DU HAUT-JURA signé Patrick Dubois. |
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Dans le quotidien La Montagne, un article de Noël Monzat pour Nid de vipères et Dégâts collatéraux ! Un beau retour sur la séance de dédicaces du 27 mai à Chapdes-Beaufort ! |
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Bob Boutique et toute son équipe de l'Actu-TV tentaient, ce jour-là, une nouvelle expérience... Un interview via webcam et Skype... |
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DATES DE DÉDICACES
> 25 mai
Espace culturel Leclerc, Onet-Le-Chateau
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> 14-15-16 juin
Espace culturel Leclerc, Enval (63)
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> 13 octobre
Salon du livre St-Victoret (13)
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> 18-19 octobre
5e salon du livre Auchan de Brétigny s/Orge (91)
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> 16 novembre
28e carré des Écrivains Marseillais, Centre Bourse, Marseille
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C'était le 07 mars 2016. Un interview pour mon dernier roman, Convergences, mené de main de maître par le journaliste et écrivain Philippe de Riemaecker pour son émission littéraire de 2h "les fruits de la passion", sur Radio Passion FM 106.5 |
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les_fruits_de_ma_passion_03_07-03-2k16_
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Prix marseillais du polar |
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12e prix marseillais du polar. Une séquence tirée de l'émission d'Actu-tv.net du 25/10/2015 |
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Source site de l'émission
http://www.actu-tv.net/
"Christine Brunet, notre animatrice vedette et spécialiste française du
thriller participe avec ‘Poker menteur’ au 12° Prix Marseillais du Polar » !!!!
Une
séquence vivante filmée en septembre sur le cours Julien, le
quartier underground de Marseille, et un suspense littéraire vécu en
faux direct… va-t-elle gagner ou pas ? Il y a quand même cinq cent
euros de prix !
Alors voilà comment se déroule cet évènement très original.
Les dix candidates féminines, retenues pour ce prix, toutes auteures de
romans policiers, comparaissent dans un premier temps dans un poste de police
où un commissaire mène un interrogatoire très serré, avec la lampe branchée sur
leur figure. Leur méfait… avoir commis un livre et dans le cas de la pauvre Christine,
avoir récidivé sept fois ! (...)" La suite sur le site de l'émission ACTU-TV
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Annick Jean, animatrice sur RTV-FM Territoire Ventoux (102.2) est venue samedi 14 novembre à l'Espace Culturel Leclerc de Carpentras pour un interview sur les ondes les mercredi 9 et 23 décembre de 20h à 21 h (et le 10/12 en podcast). Quel plaisir de rencontrer cette autre passionnée de culture, de littérature !
Plus d'infos sur cette radio dynamique ? RTV-FM
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interview_de_Christine_Brunet_
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Aux Editions Gascogne
Mais on le trouve où ???
PARTOUT
comme Non nobis domine
Poker menteur , Convergences et
Vénus en Ré
Diffuseur / Distributeur :
CAIRN diffusion
Prix : 20 euros
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Nid de vipères 2e Ed.
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Dégâts collatéraux
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Le Dragon Bleu
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Dégâts collatéraux 2e Edition
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E16 - Ed. Chloé des lys
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E16 CDL Collection
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Non nobis domine
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POKER MENTEUR
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Convergences
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Vénus en Ré Ed Gascogne
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Nid de vipères / Dégâts collatéraux / E16
=> E-pub (PC et toutes liseuses sauf Kindle) au prix de 4,99€ sur le site Ed. Chloé des lys.(Plus d'info)
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Interview dans l'émission "D'une plume à l'autre, menée par Christine Thomas-Chancel, sur radio Coquelicot, 99.0 FM. Sur les ondes le 07/08 10h et le 09/08 à 15h. |
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Une chronique pour LE DRAGON BLEU de Corinne Dalloz, libraire de La Nouvelle librairie polinoise, Poligny, dans l'émission de Marie-Ange Pinelli, La grande librairie, France bleu Besançon.
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Emission "Allô, qui est là", sur Fréquence Plus, le 04/01/2012, animée par Philippe Bornard et Philippe Sautter.
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Emission Le coin des livres, animée par Philippe Viallon sur France bleu Auvergne, 102.5 Mhz sur Clermont. L'émission est passée sur les ondes le 03 juillet à 11h40. Elle restera sur le site de France Bleu Auvergne tout au long de l'été France bleu Auvergne.
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Sur le site de F. PECHEUX... |
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Un interview pour l'émission littéraire 'Figure livres" de Christophe Ousdale sur Radio Arverne, 100.2 et 89.8 le 25/05/2011 de 12h30 à13h30 et en rediffusion de 7h30 à 8h30 le samedi 28/05.
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